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COUPABLE

by coupable

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1.
Le duel est acharné, le bien, le mal
Lutter pour se contrôler, conflit encéphale Le reptile tapi en vous va se réveiller Le vautour bande son cou pour mieux nous dépecer. “Que vive la guerre” a-t-il lancé avant de nous abandonner vivre l’enfer de nos péchés maudits pour toute l’éternité Le combat est permanent, hélicoïdal Le trauma hallucinant, distorsion cérébrale La charogne a repéré l’odeur de la peur Nous sommes tous des damnés, pourris de l’intérieur. “Que vive la guerre” a-t-il lancé avant de nous abandonner vivre l’enfer de nos péchés maudits pour chaque éternité “Que vive l’enfer” a-t-il tonné avant de nous y emmener vivre la guerre, contraints forcés coupables d’être et d’avoir été.
2.
Allant droit, allant vers la lumière Accrochée au plafond de ma toile, accro. Les ailes en papillotes, les esses essaimées sur le chemin, choisis ta lettre. S aimer ? Tu bois le calice jusqu’à la lie Entrevois les abysses et volutes de la sodomie Des lanières de cuirs lacèrent tes mains Des joujoux à plaisir entre tes reins. Est-ce aimer ? Croix de bois, crois de fer si j’aime ça, j’vais en enfer A l’endroit, à l’envers si j’aime ça, j’vais en enfer A l’endroit, à l’envers J’aime. Jésus crie sa douleur un sourire en Cain Marie saigne, bloody Mary Au bord de l’apoplexie, bloody Mary Au bord de l’apoplexie, bloody Mary Croix de bois, crois de fer si j’aime ça, j’vais en enfer A l’endroit, à l’envers si j’aime ça, j’vais en enfer A l’endroit, à l’envers J’aime. Le ciel déborde d’étoiles, le miel abonde Les vagues se déchaînent, l’écume inonde, envahit les moindres interstices, le plus petit des orifices.
Qui parle de vice ? Je n’y voit que délices et voluptés, sévices acquiescés, plaisirs évacués par où vous voudrez, par où vous voudrez Croix de bois, crois de fer si j’aime ça, j’vais en enfer A l’endroit, à l’envers Croix de bois, crois de fer si j’aime ça, j’vais en enfer A l’endroit, à l’envers Croix de bois, crois de fer si j’aime ça, j’vais en enfer A l’endroit, à l’envers Croix de bois, crois de fer si j’aime ça, j’vais en enfer.
3.
Je prépare les ingrédients, minutieusement,
couper mes vérités, ajouter un paraître spirituel noyé dans un océan de mensonges. Brasser, chauffer doucement,
attendre, laisser prendre.
Mon amour à feu réduit Pour pas qu’ça attache Pour pas qu’ça attache Un amour en téflon ça glisse sur les nuages, jamais d’orages, seul horizon comme objectif. Le ciel vidé d’obstacles, de douleurs, d’oracles, qui est encore naïf ?
Mon amour anti-adhésif. Pour pas qu’ça attache Pour pas qu’ça attache Pour pas qu’ça attache Pour pas qu’ça attache Comme un concorde tenu en laisse j’ai longtemps rêvé de princes et de princesses Tout habillés de blanc. Le roi des éléphants prie pour que cesse L’arracheur de dents, la valse infinie du temps passé en apnée sans toi.
 Une reine, plus de roi. Pour pas qu’ça attache Pour pas qu’ça attache Pour pas qu’ça attache Pour pas qu’ça s’attache Mon amour.
4.
Je suis au bout du chemin, j’ai rampé jusque là
écorché mes reins des ronces qu’il y a en toi. Je suis à bout du souffle vénal que le vent porte jusque dans les draps d’un autre, je suis mort de la sorte Laisse moi haïr, pervertir mes plaisirs, me sublimer Laisse moi ployer et trahir, me salir, me consumer Je suis debout, je n’ai rien d’autre que mes mains, ma voix, mon sexe.
Nu devant vous comme un chien brûlé vif par le regard de son ex.

Je suis à vous aujourd’hui demain, tous ces jours où Dieu permet la lubricité Démembré, que vous puissiez me garder en vos seins.
Laissez moi vous baiser. Laisse moi haïr, pervertir mes plaisirs, me sublimer Laisse moi ployer et trahir, me salir, me condamner Laisse moi haïr, pervertir mes plaisirs, me sublimer Laisse moi ployer et trahir, me salir, me consumer Laissez moi vous baiser et rendre au quotidien ma semence maudite en ce désert pubien. Laissez moi vous baiser, vous prendre, retourner sans cesse; la caresse d’un barbelé. Laissez moi vous baiser, fendre l’indicible; mordre, écarteler votre corps sensible Laissez moi vous baiser, prétendre à l’impossible; tordre la réalité d’un amour indestructible.
 Laissez moi vous baiser Laissez moi vous baiser
5.
Dérivant dans la rue Des figures, des visages pas si sages Suivis à leur insu Petits jeux libertins, libertinage L’addiction est trop forte Je n’ai plus le choix, l’addition peu m’importe Oh, mon sexe est une boussole Oh, exquise camisole Oh, mon sexe est une boussole Oh, exquise camisole L’aliénation me guide aux travers des orgies réinventées. Les libations m’enivrent. Viande saoule, viande crue j’ai perdu pied. Oh, mon sexe est une boussole Oh, exquise camisole Oh, mon sexe est une boussole Oh, exquise camisole Oh, mon sexe est une boussole Oh, exquise camisole Oh, mon sexe est une boussole Oh, exquise camisole
6.
La vie est une putain, une salope édentée Une amie qui vous vend du rien, à crédit carnassier Elle m’a baisée toutes ces années dans la rancoeur d’une cave obscure M’a cognée, séquestrée, balancée comme un tas d’ordures Par dessus le parapet, par dessus le parapet Par dessus le parapet, par dessus le parapet Et j’ai coulé, j’ai coulé, les pieds encimentés, j’ai coulé. Trouver la veine, où est l’arène Entrer dans la ronde, nauséabonde Trouer la reine, où est ma veine Un trait sur la blonde moribonde Aujourd’hui comme demain, hier est oublié. Au fond du puits chaque matin, l’abîme est partagée On m’a laissée pour morte, lassée devant la porte du paradis bleu, Océan, océan heureux, océan heureux. Combien sommes-nous en mon sein, combien de condamnés ? Auto-détruits dès la fin, le début n’est pas encore arrivé pas encore arrivé, pas encore arrivé. Trouver la veine, où est l’arène Entrer dans la ronde, nauséabonde Pile ou face, pas de traces Face au pire, j’avale l’élixir Trouer la reine, où est ma veine Un pied dans la tombe, hécatombe Pile ou face, je m’efface Face au pire, toujours déglutir. Notre père qui êtes aux cieux, Que votre nom soit sanctifié, Que votre règne arrive, Que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Que la lumière jaillisse des ténèbres et nous irradie. Pardonnez nos offenses, pardonnez nos blasphèmes, Délivrez nous du mal.
7.
Je vis en un lieu où rien ne luit, tout se tait, rien ne se dit. Je vis en ce lieu depuis toujours, fruit pourri d’un geste d’amour. Je vis en un lieu où l’on oublie les jours, les nuits, le paradis. Je vis comme je peux au jour le jour, cloîtré à double tour. Je vis quand il n’a pas d’envies, de besoins approfondis. Je vis quand la porte claque dehors, j’oublie Sodome et Gomorrhe. Je vis quand il n’a pas sali les draps de nos ignominies. Je vis quand il me laisse et dort, peut-être sont-ce des remords ? Je vis comme on meurt, dans la peur, les larmes, les cris Je meurs comme on vit une agonie. Je vis comme on meurt, dans l’horreur, le sang, les cris Je meurs comme on vit quand tout est fini. Je vis dans la honte, le repenti de toutes les fautes que j’ai commises Je vis dans le mal, les conséquences des crimes de ma plus tendre enfance. Je vis, féconde mes infamies, me soumets au pilori. Je vis, attends qu’il recommence. Ma croix, ma pénitence. J’entends parler au dehors. Des pleurs, des murmures de l’au-delà.
 Je guette l’abandon du mirador. Que cela cesse, je n’y crois pas. Et quand bien même que ferais-je si je sors sans celui qui m’a toujours protégé du pire, qui n’attend qu’à éclore. Sans lui pourrais-je seulement avoir été ? Je vis comme on meurt, dans la peur, les larmes, les cris Je meurs comme on vit une agonie. Je vis comme on meurt, dans l’horreur, le sang, les cris Je meurs comme on vit quand tout est fini. Je vis comme on meurt, dans la peur, les larmes, les cris Je meurs comme on vit une agonie. Je vis comme on meurt, dans l’horreur, le sang, les cris Je meurs comme on vit quand tout est fini.
8.
Je pensais avoir des choses à dire Je pensais avoir des choses à écrire Je pensais avoir des choses à faire avant de disparaître Je pensais être mon propre maître Je pensais avoir une vie unique Je pensais connaître un destin biblique Je pensais avoir eu des vies antérieures, des siècles de grandeur Je pensais être mon propre maître Je pensais pouvoir tenir mes promesses Je pensais pouvoir dompter la vieillesse Je pensais pouvoir maîtriser le temps, les éléments Je pensais être mon propre maître “à ces mots il me prit par la main son visage avait un air de paix qui me rendit courage Avec lui dans l’abîme il me fit pénétrer” Je pensais avoir des gens à qui sourire Je pensais avoir des gens pour qui mourir Je pensais avoir des gens autour de moi plutôt sympas Je pensais que ma mère était une sainte Je pensais que mon père vivait sans crainte Je pensais que ma famille et mes proches n’étaient pas si moches Je pensais avoir confiance en l’être humain Je pensais avoir de de l’amour pour mon prochain Je pensais avoir une âme innocente, n’en déplaise à Dante Je ne pensais pas qu’un jour j’agirais Je ne pensais pas presser la détente Je ne pensais pas mettre un terme à ma vie, cette mort lente Je ne pensais pas être mon propre maître Je ne pensais pas être mon propre maître Je ne pensais pas être mon propre maître Je ne pensais pas être mon propre maître
9.
Le démon 04:42
Il arrive, je l’entends Il arrive, je le sens Je le sens grandir, grandir en moi Je le sens m’assimiler, faire ce qu’il veut de moi. Je peux être enfin moi-même Me suive qui m’aime Je les détruirai comme j’ai tué l’ange qui me souriait.

Le démon s’est reveillé Le démon s’est reveillé
10.
Mon autre 05:16
J’ai essayé de me semer, de me fuir, partir,
essayé de me quitter, de lui dire, lui expliquer : “ça n’peut plus coller” J’ai tout tenté pour parvenir à la réduire à une peau de chagrin, tout risqué quitte à me perdre, m’inonder d’une lumière d’où sourdent les ténèbres. Elle s’est fondue en moi, moi en elle, mon judas J’ai tailladé la semelle de mes pieds, décousu les fils qui la tenaient, ma marionnette animée, mon dessin en 2D. Laisse-moi, je n’en veux pas de mon autre entrelacé. Crucifié sur mes bras.
 Laisse-moi, je ne veux pas de mon autre inachevé. Suicidé de sang froid. Elle s’est rivée à ma tête, mes pieds, mon vit, appropriée mes gestes, mes faux rires. Pourquoi ne m’oublie-je pas, pourquoi ? pourquoi ? J’ai supporté la somme de tous mes artifices, assimilé mes rôles, succombé aux vices. Encéphalogramme plat, désiromêtre à son paroxysme. Laisse-moi, je n’en veux pas de mon autre entrelacé. Crucifié sur mes bras.
 Laisse-moi, je ne veux pas de mon autre inachevé. Enlacé mon Judas. Je ne peux me fuir, quitter mon ombre, me déposséder de mon hôte. Il me faut endurer ma dualité et pactiser avec les anges, avec le diable, avec le sombre et l’ineffable. Disparais, disparais, disparais, disparais, disparais, disparais, disparais, disparais Laisse-moi, je n’en veux pas de mon autre entrelacé. Crucifié sur mes bras.
 Laisse-moi, je ne veux pas de mon autre inachevé. Suicidé de sang froid. Laisse-moi, je n’en veux pas de mon autre entrelacé. Crucifié sur mes bras.
 Laisse-moi, je ne veux pas de mon autre inachevé. Enlacé mon Judas.
11.
Ampute-moi d’une jambe que je puisse rêver d’autre chose que de cette fumée noire. Que je puisse m’exiler loin des nimbes, de l’interdit. Loin. Les aurores boréales n’attendent pas minuit pour se transfigurer. Les horreurs auréolées. Les honneurs oubliés. Le cyclope noctambule n’a vu passer personne. Perséphone perd sa mère en automne et personne n’est là, personne. C’est l’hiver à tout jamais. Les aurores boréales ne m’ont pas permis de me transfigurer. Les horreurs auréolées. Déshonneur, désolé, j’en ai oublié. Désolé, désolé, j’en ai oublié. Ampute-moi d’un bras que je puisse aimer autre chose. Que je puisse oublier mes restes. Un sirop sirupeux m’a souillé la langue. Me voilà, sans orgueil, comme un chien sur le perron. Un stylo précieux m’a scié les doigts. Me voilà sans paresse, sans tarder, en sang. Je ne puis accéder à votre requête maître, elle s’en est allée ma conscience, annihilée ou bien ailleurs qu’importe. Je n’exécuterai d’ordre de personne, mais moi, je ne suis pas un cyclope. Je ne suis pas un cyclope. Je ne suis pas un cyclope. Je ne suis pas un cyclope.

about

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credits

released September 18, 2012

Voix / guitares / prog. : OFF
Batterie : Oliv' Baldi
Basse : Viché de Vince
Piano : Mica Lecoq
Batterie additionnelle : Goulek
Voix additionnelles : Sylvilo
Arrangements/Prog. additionnelle : Beaumont


Enregistrement : studios "Musique des sphères" et "La Bastide"
Mixage : Beaumont
Mastering : Andy "Hippy" Baldwin - Metropolis - The power house

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coupable Paris, France

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